Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Diabolus in Musica
29 octobre 2013

Neptrecus - L'aube du déclin

neptrecus-l-aube-du-declin

Genre : Melodic Black metal
Année de sortie : 2013
Extrait à écouter

L’aube du déclin est le premier album de Neptrecus. Quatre des neuf titres présentés ici étaient déjà parus dans une première version sur la démo de 2011. Les lignes de guitares sont assez variées, même si la violence est bien présente, le black metal que joue Neptrecus est clairement mélodique. C’est d’ailleurs dans les passages les plus subtils que le groupe est le meilleur, les riffs brutaux étant plus conventionnels. Chaque morceau comporte au moins une mélodie marquante et accrocheuse et les breaks sont intelligemment placés. Les titres Le royaume de Neustrie et Auld Alliance me paraissent toutefois parmi les plus efficaces. La musique colle plutôt bien à la thématique historique et l’univers du groupe se met en place assez naturellement. La seule véritable déception vient finalement de la batterie qui possède un son trop artificiel. Hormis cela, L’aube du déclin est un bon album, le travail sur les compositions se sent, surtout sur les lignes de guitare et l’ensemble est suffisamment riche pour maintenir l’attention de l'auditeur jusqu’au bout.

Publicité
Publicité
19 octobre 2013

Elhaz - Malemort

Elhaz - Malemort

Genre : Atmospheric Black metal
Année de sortie : 2006
Extrait à écouter

Elhaz est un groupe savoyard qui sort son premier album, Malemort, en 2006. Un aspect de la musique développée ici fait écho à certains groupes de black metal dépressif, l’on y retrouve les riffs lancinants et la voix écorchée propres au genre tandis que les nappes de claviers font écho à celles que propose Nehëmah. Les arpèges qui parsèment l’album font quant à eux penser au groupe de dark metal finlandais Dolorian car ils utilisent les dissonances de manière similaire. Elhaz n’hésite pas non plus à accélérer de temps à autre et évite ainsi de susciter l’ennui, même lorsque les morceaux dépassent les dix minutes. La mélancolie et le désespoir sont très présents dans ces compositions, c’est notamment flagrant à l’écoute de Die Lunae ou Heretic Winter’s Coming. Cependant, quelques éléments font également penser à une ambiance plus rituelle et macabre comme le chant clair de Walpurgis, Dance in the Evil’s Hand. Elhaz mêle habilement différents genres de metal sombre pour créer son propre univers. L’atmosphère que développe Malemort est très prenante et les émotions véhiculées sont particulièrement fortes, l’album est donc d’une grande qualité.

15 octobre 2013

Linceul - Primum Nocere

Linceul - Primum Nocere

Genre : Atmospheric Black metal
Année de sortie : 2012
Extrait à écouter

Trio formé en 2009, Linceul sort sa première démo, Primum Nocere, en 2012.
Les trois titres qui la composent gardent une production plutôt raw et propose un black metal atmosphérique typique de la scène française. Le clavier n’est pas omniprésent mais il est bien utilisé, notamment dans les intros et les breaks. Les passages de black metal traditionnel sont peut-être un peu redondants mais le clavier vient justement briser la monotonie de certains riffs, le meilleur exemple en est donné sur le dernier titre, La Mort dans la peau. L’atmosphère est sombre et mélancolique, le son brumeux colle bien à ces émotions et même s’il donne un aspect un peu trop linéaire aux compositions, il reste donc plutôt bien choisi. Le chant est également assez fantomatique tandis que les cymbales sont mises en avant par le mixage. Ce genre de déséquilibre peut avoir son charme, Linceul a déjà une certaine personnalité malgré seulement trois titres. Primum Nocere est une bonne démo, elle n’est certes pas exempte de défauts, mais elle constitue une agréable surprise.

7 octobre 2013

Astaarth - The Golden Age of a Dead Empire

Astaarth - Golden Age of a Dead Empire

Genre : Atmospheric Black metal
Année de sortie : 2002
Extrait à écouter

Astaarth est un groupe bourguignon qui sort son premier album, The Golden Age of a Dead Empire en 2002.  Le black metal développé ici est dominé par les claviers, il baigne dans un univers médiéval qui était couramment utilisé à la fin des années 90 mais qui passe sans doute pour démodé aujourd’hui. Il est vrai que l’omniprésence des nappes de clavier a quelque chose de kitsch, ce qui peut tout à la fois constituer le défaut majeur ou le charme le plus certain du groupe. L’ambiance que tente d’instaurer Astaarth fonctionne en tout cas plutôt bien et fait parfois penser à la bande son d’un film d’époque. Les mélodies sont un peu redondantes mais, dans l’ensemble, elles restent accrocheuses, le meilleur titre étant sans doute To Die with a Sword in Hand et ses treize minutes. The Golden Age of a Dead Empire présente quelques lacunes, la voix n’est pas la plus agréable et le son de guitare semble également trop faible, noyé sous le clavier. Cependant, l’album est assez réussi, il conviendra aux amateurs de black metal très atmosphérique et de mélodies épiques.

1 octobre 2013

Wyrms - Morcar Satoric

Wyrms - Morcar Satoric

Genre : Melodic Black metal
Année de sortie : 2013
Extrait à écouter

Morcar Satoric est le successeur d’Aashanstys, sorti en 2010. Ce second album reste dans la veine du premier, celle d’un black metal mélodique, sombre et désenchanté. Cependant, la musique est globalement plus violente, les titres sont plus concis et gagnent en efficacité. La production est également meilleure, délaissant totalement les sonorités artificielles et donnant plus de puissance aux morceaux. À côté de cela, la guitare lead est moins solitaire, mieux insérée parmi les autres instruments. Ainsi, l’atmosphère est indéniablement ténébreuse mais la tristesse est parfois remplacée par une certaine agressivité. Le titre le plus représentatif de l’album est peut-être Chemin I : Filii Dei ou bien Chemin V : Ximoayan. L’interlude Native Art Supremacy et ses mélodies de guitare sèche sont également très réussis. Morcar Satoric est un très bon album, Wyrms a su dépasser les quelques défauts que présentait la musique de ses débuts. Si les nouvelles compositions n’ont pas le charme mélancolique d’Aashanstys, leur noirceur est peut-être plus insidieuse. Après quelques écoutes, l’univers de Morcar Satoric s’installe pleinement et l’on remarque les petits détails qui rendent la musique touchante malgré ce regain de violence déjà évoqué plus haut.

Publicité
Publicité
Publicité