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Diabolus in Musica
29 novembre 2015

Night - Night

night cover

Genre : Melodic Black metal
Année de sortie : 2015
Extrait à écouter

Originaire de Metz, Night sort son premier album en 2015. Le groupe a la particularité de mêler des lignes de violon à ses guitares tout au long des compositions. Cet instrument est parfait pour éveiller la mélancolie et l'atmosphère qui règne sur cet album est vénéneuse. Mind Asylum, une autre formation française, avait déjà démontré comme les mélodies lancinantes du violon s'insinuaient à merveille dans la froideur du black metal. Night est moins traditionnel que ses compatriotes dans son approche, mais son travail est tout aussi abouti. L'album s'ouvre d'ailleurs par Vos larmes n'y changeront rien, un morceau sur lequel un rappeur est invité, j'admets volontiers que le passage est réussi même si ce n'est pas du tout ma tasse de thé. S'enchaînent ensuite de très bon titres,Georges de la Tour et Le Voyageur imprudent (dernières pages) sont parmi les plus marquants. Ce black metal est certes mélodique et triste, mais il reste cru. Le chant et ses paroles crachées en français ou la production offrent un rendu brut qui vient souligner les mélodies les plus planantes. En bref, Night possède déjà une personnalité solide et propose un très bon premier album. 

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17 novembre 2015

Lente Agonie - Peurs Primales

cover lente agonie

Genre : Depressive Black metal
Année de sortie : 2015
Extrait à écouter

Peurs Primales est la première démo de Lente Agonie. Ce projet solo officie dans un style que l'on pourrait qualifier de dépressif, quoique d'un point de vue thématique ce n'est pas forcément vrai. La musique est assez variée et passe du raw black metal sur L'ombre d'aucun homme à des mélodies plus mid-tempo sur les deux derniers morceaux. Né des abysses est le titre qui emporte ma préférence, les passages les plus lents étant ceux qui ont le plus marqué mon attention. Toutefois, Lente Agonie propose à chaque fois de bons riffs et la dynamique des compositions ne laisse pas place à l'ennui. La mélancolie est réellement l'élément qui sous-tend l'élaboration de Peurs primales et celle-ci parvient à construire une atmosphère envoûtante. Cependant, la démo donne l'impression d'être réalisée avec les moyens du bord et si les guitares plaintives sont très plaisantes, le chant manque parfois de puissance et de régularité. La boîte à rythme pourrait également avoir un meilleur son, mais relativement discrète, elle ne me dérange pas outre mesure. Certains trouveront que ces défauts sont agaçants, d'autres qu'ils font le charme d'une sortie underground. Pour ma part, je considère toujours que l'inspiration est le point central. Si les riffs sont fades, je ne suis pas concentrée et je tique sur le moindre détail. Au contraire, des mélodies prenantes m'embarquent dans l'univers du groupe et me font oublier tout le reste. Lente Agonie se situe clairement dans la seconde catégorie. 

8 novembre 2015

Hegemon - The Hierarch

Hegemon-The-Hierarch-44928-2

Genre : Black metal 
Année de sortie : 2015
Extrait à écouter

The Hierarch est le quatrième album d'Hegemon. Sept années se sont écoulées depuis l'excellent Contemptus Mundi, mais dès les premières notes l'on reconnaît bien la patte du groupe. Hegemon a toujours su mêler riffs guerriers et mélodies subtiles. Ces nouvelles compositions sont encore une fois épiques. Point de cornemuse ici, comme c'était le cas précédemment, mais toujours de belles parties acoustiques. Des choeurs font par contre leur apparition et donnent un aspect plus symphonique, notamment sur les titres Credo Quia Absurdum et Renovatio Imperii. L'on peut également entendre du chant clair sur Interpreting Signs for War: Aruspicine et Atomos: Seed of the Quantic Gods ou des vocaux féminins sur Elysean Expectations, Earthly Deceptions. Les compositions sont très riches et permettent d'arpenter un nouveau pan de l'univers de la formation. La grandiloquence y est savamment utilisée et la hargne ne se noie jamais sous le déluge des détails. The Hierarch trouve donc le juste équilibre entre les sonorités typiques d'Hegemon et quelques ajouts judicieusement amenés. La longue attente est ainsi récompensée par un excellent album, majestueux et prenant de bout en bout. 

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