Genre : Symphonic Black metal
Année de sortie : 1999
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My Darkest Dream a sorti une démo, Erotic Funeral, en 1997 puis un Ep, In Love with Misanthropia, en 1999 avant de disparaître. Le groupe propose un black metal symphonique très traditionnel mais néanmoins intéressant. Il est tout d'abord dommage de constater que le premier titre est seulement une introduction au clavier, l’EP ne totalisant que vingt minutes, il aurait été préférable d’offrir cinq morceaux complets. Le travail sur les mélodies est plutôt bon, même s’il manque à mon sens quelques accélérations. Les guitares se complaisent un peu trop dans le mid-tempo cependant, le chant est très efficace et soutient très bien ce choix de rythme. Les compositions, malgré une certaine redondance, sont finalement suffisamment inspirées et efficaces. L’ambiance rappelle un peu l’univers gothique mais cet aspect est bien moins développé que sur la démo précédente où le chant clair était présent et faisait clairement penser à certains groupes de batcave. My Darkest Dream n’est pas la meilleur formation du genre mais In love with Misanthropia devrait tout de même plaire aux nostalgiques du black metal symphonique tel qu’il était joué à la fin des années 90.

Genre : Black metal
Année de sortie : 2013
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Mortefoutre est un projet solo ; une première démo, L’exécrable symbole défraîchi, sort en 2013. Les sonorités feront penser à un black metal undeground assez cru et grésillant mais les mélodies sont malgré tout faciles à discerner. Les guitares sont variées et proposent tout aussi bien des rythmiques chaotiques que des riffs très planants. La chanson la plus réussie est sans doute La duchesse aux pendus (chair à potence), le riff principal est particulièrement efficace ; saccadé et presque punk, il représente bien la première facette de Mortefoutre. Chrysanthème pour un œil (sérénade aux borgnes) surprend de prime abord en proposant quelque chose de plus atmosphérique, il s’agit de la seconde facette du projet qui joue ici sur la répétition d’une mélodie hypnotique. Malgré quelques longueurs, cette composition fonctionne tout aussi bien que les précédentes. Si l’univers visuel et thématique de Mortefoutre peut faire penser à Peste Noire, la musique est suffisamment personnelle pour susciter l’intérêt. Cette démo de trente et une minutes est plutôt réussie. Les idées sont exploitées de façon assez inégale, tantôt trop brèves tantôt trop étirées, mais elles sont bel et bien là et leur variété n’empêche pas l’ensemble d’être cohérent. L’exécrable symbole défraîchi est donc une bonne surprise.

Genre : Black metal
Année de sortie : 2013
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Strynn est un trio bordelais formé en 2011, Decadence est leur premier album. Ces onze compositions proposent un black metal plutôt traditionnel qui joue sur la répétition de riffs simples et malsains qui parviennent aisément à être hypnotiques. Les guitares créent des mélodies très sombres et maladives qui nous emportent très vite dans un univers désenchanté. Au milieu de l’album, l’on constate néanmoins que les morceaux se ressemblent énormément et cela tempère un peu mon avis positif. Tous les titres sont très courts et proposent des riffs très similaires, enfermés dans le même schéma. La production utilisée est également responsable de cette redondance. L’absence de basse et la batterie légèrement synthétique apportent un son trop plat et la guitare semble ainsi jouer en roue libre. C’est dommage car les riffs sont accrocheurs et mettent en place une belle ambiance. Espérons que Strynn pourra apporter plus de variété et de relief à sa musique dans le futur car le potentiel est là. En attendant, Decadence, est tout de même un bon album et je le réécoute avec plaisir. Supprimer une ou deux chansons aurait simplement permis d’éviter toute lassitude.

Genre : Black metal
Année de sortie : 2008
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Untergang est un one-man band qui sort son premier album, Of Pure Blood & Evil Pride, en 2008. Le style général s’oriente plutôt vers le true black metal, les riffs sont efficaces et incisifs, mais Untergang apporte des éléments relativement variés à sa musique, quelques solos bien placés font notamment leur apparition sur les trois premiers morceaux. Of Imperial Darkness se détache un peu des autres titres en proposant quelque chose de plus atmosphérique et c’est, à mon sens, le passage le plus réussi de l’album. La production est parfois un peu trop artificielle pour le genre pratiqué qui se marie mieux avec des sonorités plus brutes mais les compositions sont inspirées et font rapidement oublier ce petit défaut. Les deux derniers titres sont une reprise réussie de Wolves of Blood and Iron de Satanic Warmaster et une outro de dark ambient plutôt longue et ennuyeuse. Dommage que cette fin soit dispensable car l’album reste très court, il ne dépasse pas les trente-cinq minutes. Of Pure Blood & Evil Pride reste néanmoins un bon cru et Untergang signe ici des débuts prometteurs.