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Diabolus in Musica
21 septembre 2012

Darkenhöld - Echoes from the Stone Keeper

Darkenhöld - Echoes from the Stone Keeper

Genre : Atmospheric Black metal
Année de sortie : 2012
Extrait à écouter

Darkenhöld avait déjà montré de belles qualités sur son premier album A Passage to the Towers, son successeur Echoes from the Stone Keeper se révèle encore meilleur. Le groupe officie toujours dans un black metal médiéval, épique et sombre mais le clavier prend ici une nouvelle dimension. Bien plus mis en avant, ce dernier fait tout le charme des compositions, notamment sur le titre éponyme. La musique des niçois pourra faire penser aux premiers albums d’Ancient, Satyricon, Emperor ou Gehenna mais Darkenhöld a su forger sa propre personnalité, preuve que le black metal old school a encore des choses à dire en 2012 et qu’il peut repousser ses limites sans pour autant se renier. La production est parfaite, contrairement au premier album, elle est suffisamment brumeuse pour accompagner une atmosphère légendaire mais elle est aussi très bien équilibrée. Les sons de claviers sont majestueux et très amples, ils ne dissimulent pas pour autant les guitares et celles-ci parviennent à garder agressivité et puissance tandis que la batterie paraît encore plus organique qu’auparavant. Tous ces détails font que l’album happe l’auditeur dans son monde, de la première à la dernière note, il reste envoûtant. Les morceaux sont relativement variés, entre riffs lourds et mélodies oniriques mais ils ne perdent jamais l’ambiance que l’on devine déjà en apercevant la pochette. Très réussie, cette dernière a le mérite de montrer une véritable peinture qui s’accorde parfaitement à l’esprit d’Echoes from the Stone Keeper.

( Une chronique qui reprend la mienne )

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14 septembre 2012

Nefastt - La malignité des astres

Nefastt - La malignité des astres

Genre : Raw Black metal
Année de sortie : 2012
Extrait à écouter

La malignité des astres est le premier album des bourguignons de Nefastt, il s’inscrit dans la droite lignée de la démo parue en 2009, celle d’un Raw black metal bien équilibré où haine et désespoir s’entremêlent. Le titre Paysage dévasté est d’ailleurs présenté ici dans une version légèrement remaniée. Si Nefastt aime toujours les parties rapides et les blasts, le groupe propose également de nombreux breaks et changements de rythme comme c’est le cas sur Créance de sang. Les compositions, même si elles restent ancrées dans un black metal plutôt épuré, sont subtiles et montrent ici un certain goût pour la variété, bien plus que sur les anciens titres de cette formation. Tauriacus et Transcendance comportent des riffs plus lourds et saccadés tandis que la guitare lead sur La destruction et Finis Lucis se fait plus émouvante. Ces variations rendent la musique plus personnelle et de nombreuses idées intéressantes y sont développées. Les chansons sont peut-être moins immédiates qu’auparavant mais elles deviennent addictives au fil des écoutes. La malignité des astres confirme donc tout le bien que je pensais de Nefastt, l'album devrait trouver son public parmi les amateurs de productions underground et ce d’autant plus que la démo est finalement rééditée en bonus de la version cassette.

12 septembre 2012

Nefastt - Démo

Nefastt - démo

Genre : Raw Black metal
Année de sortie : 2009
Extrait à écouter

Nefastt est un groupe bourguignon qui sort sa première démo en 2009. Celle-ci est rééditée en 2012 en bonus de l’album La malignité des astres, sur la face b de la cassette produite par Atavism Records. Nefastt montre que l’underground peut encore receler de belles surprises, même parmi les formations qui restent ancrées dans un certain classicisme. Les quatre titres qui constituent cette démo sont tous excellents et il serait difficile de faire ressortir une chanson plus marquante que les autres car la qualité de composition est assez constante durant ces vingt-trois minutes. Le groupe s’est doté d’une production authentique qui colle parfaitement à son univers. L’ensemble est froid et brut mais tout à fait audible, la batterie, un peu en retrait, possède un très bon son et si la guitare et le chant prennent le dessus, la basse sait également se faire entendre. La musique est le plus souvent haineuse mais certains riffs ont également une coloration plus mélancolique. Le groupe se permet ainsi quelques subtilités, comme le solo de Paysage dévasté, tout en restant fidèle à un black metal traditionnel qui conserve toute son âpreté. Cette démo devrait ainsi plaire aux plus puristes d’entre vous, tout comme l’album qui lui fait suite.

5 septembre 2012

Kosmos - From Innocence to Perversity



Genre : Black metal
Année de sortie : 2012
Extrait à écouter

Kosmos est le projet solo de Nekros qui jouait précédemment dans Mourning forest, Inferi Gloria et Ravenskull. From Innocence to Perversity est le premier album de cette nouvelle entité, il est présenté dans un digipack numéroté et limité à cents exemplaires. Le black metal proposé ici est tout d’abord malsain, son utilisation des dissonances pourrait le rapprocher de Blut Aus Nord mais également de certains groupes de la scène black/death orthodoxe. La basse est très présente et participe parfaitement à la construction d’une atmosphère putride. La voix, quant à elle, est plutôt monotone mais s’accorde bien à cet ensemble qui transpire le malaise. Certains passages s’écartent pourtant de cette ligne directrice et offrent des moments plus portés sur l’émotion. Les guitares restent dans un registre True black metal mais deviennent très planantes, c’est notamment le cas sur Void of Reason ou Rebirth et son très beau solo. Kosmos possède donc deux facettes, l’une portée sur la souillure et l’autre sur les tourments humains, cette alliance donne une sorte de vertige, une sensation à la fois oppressante et plaisante. De ce point de vue, l’outro, He was priest, est particulièrement réussie puisqu’elle joue sur le contraste entre des guitares aérées et un son lourd et inquiétant qui reste tapi au second plan. La boîte à rythme n’est pas toujours très agréable, elle est par exemple trop mise en avant sur les passages les moins violents, c’est dommage car ces éclaircies sont justement l’une des forces de l’album. Heureusement, elle reste tout de même discrète la plupart du temps et ne gâche pas vraiment l’écoute comme c’est trop souvent le cas. From Innocence to Perversity est donc proche d’une entière réussite, espérons que le prochain album sera doté d’une vraie batterie.

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